Grand studio / lundi 4 et mardi 5 juillet / 17h15-18h45
Tout public
Prix libre (tarif suggéré : 5 euros/heure)
Le Body Weather est une pratique performative créée par le chorégraphe japonais Min Tanaka en collaboration avec les danseurs participants au Maï Juku à la fin des années 70 et au début des années 80. Le Body Weather se concentre sur les points de rencontre entre les corps et leur environnement. Le terme ‘weather’, se traduirait par le temps, au sens météorologique. Il comprend les corps comme des entités en constante évolution et perméables.
Le Body Weather est un entraînement à la performance et un laboratoire de recherche sur le corps. Par cette pratique rigoureuse, les participants sont invités à être plus présents, attentifs, à écouter les micro-changements qui se produisent dans leur corps et leur environnement.
Les manipulationssont une forme précise d’étirement et de pression pratiquées au sol et en binôme. Guidées par l’intervenant, en immersion, une personne reçoit et l’autre donne. Puis on change les rôles. La personne qui reçoit est attentive à ce qui lui est donné. Les manipulations combinent/mettent en jeu respiration, alignement, étirements, shiatsu, relaxation. La relation entre le donneur et le receveur évolue au gré de la pratique. Comment percevoir ce qui se passe dans le corps de l’autre ? Comment négocier avec le corps de l’autre pour l’aider à aller plus loin dans la relaxation?
Marzena Krzeminska est diplômée de la SNDO (School for New Dance Development) d’Amsterdam et de la Theatre Academy de Varsovie.
Elle est installée en Bretagne depuis plusieurs années et enseigne au Musée de la Danse – CCNRB et participe à leurs différents projets, tels que Fous de Danse ou Permanence. Elle a pu y interpréter Kiss, une performance chorégraphiée par Tino Sehgal.
Elle a présenté son projet de solo-laboratoire Too Beautiful en mars 2017 dans le cadre du Festival 360 degrés à La Passerelle, Scène Nationale de Saint-Brieuc puis Conversation excentrique avec l’environnement, une pièce pour l’extérieur qui créée en 2019 dans le cadre du programme Nomades de Nos Lieux Communs (Plastique Danse Flore, Extension Sauvage, Entre Cour et Jardin…) et Nature & Queer – un nouvel opéra pour Dido, prolongement de la recherche de son premier solo 5-7-5 Haiku, créé dans le cadre du programme Solo Projet à Poznan en 2012.
Marzena Krzeminska a travaillé comme interprète pour plusieurs chorégraphes, tels que Deborah Hay, Benoit Lachambre, Rob List ainsi qu’en tant qu’assistante chorégraphe pour Maria Hassabi à New York et Jeanine Durning à Amsterdam.
Elle collabore avec le chorégraphe Simon Tanguy. Danseuse dans la pièce People in a Field, elle a aussi travaillé comme dramaturge sur la pièce Championnat qu’il a créé avec des artistes de cirque, ainsi que comme regard extérieur sur Digging, avec le collectif britannique NORA et sur sa dernière création I Wish I Could Speak in Technicolor.
En 2017 ils co-signent Cabaret précaire, une pièce pour la « Boîte noire » d’Elisa Le Merrer, créé en résidence scolaire dans le collège de Plouagat (22) avec la Passerelle, scène nationale de Saint-Brieuc.